mardi 15 janvier 2008

Le poulailler ou la basse-cour ?

Poulailler. Nom masculin. Un poulailler est un bâtiment d'élevage de volaille, en particulier de poules, de taille modeste. Le terme peut désigner également l'enclos d'élevage.

Basse-cour. Nom féminin. Au sens propre et agricole, le terme basse-cour désigne l'élevage de petits animaux (poule, lapin, canard, ...) dans la cour attenante à une habitation à la campagne.

Poulailler / basse cour. Nom neutre. Au sens figuré et ifsien, un poulailler/basse cour est une pièce de taille normale dans laquelle se tient un cours et où ricaner, discuter, cancaner est l'endroit le mieux approprier, pour un certains nombre de poules.

Je me rend chaque matin lorsque je ne suis pas en stage, dans un poulailler.

Cela commence à devenir insupportable, si le cours est fait par un formateur de l'IFSI (cadre infirmier qui a choisi de donner cours et ne plus être en service "actif"), nous sommes mes collègues et moi dans une salle de classe. Mais si c'est un intervenant (médecin, infirmier, psy...), cette salle si silencieuse 20 minutes avant, se transforme en une vulgaire et simple basse cour !

Les 10 premières minutes sont relativement calme, puis PIA PIA PIA ça commence, "attention mesdames et messieurs, dans un instant, ça va commencer" et blabla d'un coté et piapia de l'autre, mais de quoi peuvent-elles (et non pas ils, les ils, eux sont calmes) bien parler pendant tant de temps?

Je suis une grande bavarde, je parle de tout et de rien, mais lorsque je suis assise sur ma chaise dans cette salle, je suis là pour écouter et apprendre et non pas raconter mon week-end sexuel à mes voisines.

Des personnes comme moi sont au bout d'un moment quelque peu excédé et vient alors le cortège de chut, chuuuuuuut, chuuuuuuuutttttteeeeeeeeee. Ça se calme plus ou moins, tout dépend du niveau de sexe du week-end...

Vous allez me dire, personne ne finit par en parler, de ce problème récurant?

Et bien non, personne n'en parle ouvertement, tout le monde se tait ou en parle dans son coin, mais jamais la promo en entier.

Tout simplement parce que ceux qui piaillent sont les "madame-proutprout-je-me-montre"de la classe et de ce fait la loi du silence règne sur cette promo, beaucoup trop craignent vampirella.

Vampirella, c'est la fille bien propre sur elle, la petite mèche bien derrière l'oreille, le petit col de chemise bien blanc, elle copine avec tout le monde mais n'aime personne et parle tout bas aux formateurs, parce que c'est une petite fifille sage qui doit montrer qu'elle est timide, qui se transforme lors de soirées infirmière (cela fera parti d'un prochain sujet), en fille à décolleté outrageux, la crinière lâchée, la clope au bec, un coca-whisky (juste pour dire j'ai mis un peu de coca) dans chaque mains et à vomir sur le trottoir tellement elle est pleine en fin de soirée.

Mais je m'égare, elle ne devait pas faire partie du post de ce jour, mais un autre surement...

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Blog très séduisant. De belles illustrations. Des textes personnels et souvent très pertinents… Que demandez de plus ?
Je reviendrai te lire avec plaisir !
Alex

les sabots de Luna a dit…

Merci à mon premier lecteur.

Aurélie a dit…

Nous étions 17 dans ma promo, alors, les cours se passaient dans le silence ! En IFSI, vous êtes souvent beaucoup, donc je comprends que ça doit faire pas mal de bruit quand tout le monde commence à parler.

Aurais-tu quelques sentiments négatifs envers
Vampirella ? ;-)

Anonyme a dit…

ah bah j'ai les mêmes dans ma promo !! c'est sur que quand on a un peu de bouteille, on n'a pas les mêmes attentes de la formation, on n'est pas entrée là parce qu'il y avait de la lumière comme certaines !!!

Anonyme a dit…

Je crois qu'on vit tous la même chose, et tu as raison: c'est exaspérant! Moi j'en ai même qui se permettent d'amener leur petit dej en cours et de faire entendre leurs réflexions bien senties aux profs...
Courage!!!
Sinon très interressant ton blog! ;-)